Revue de presse



Véritable griot des temps modernes, le conteur d’origine gabonaise a conduit son auditoire sur les chemins d’une Afrique lointaine où, il y a bien longtemps, les animaux parlaient et n’hésitaient pas à se marier avec les hommes.
Autrefois chanteur de reggae et de funk, il a su garder dans la voix le rythme qui entraîne et permet de faire jaillir avec force les images. Il manie à merveille la langue française, ses subtilités et son humour, n’oubliant pas cependant d’utiliser les mots traditionnels de là-bas, accentués jusqu’à la parodie.
Rémy Boussengui, véritable magicien, raconte avec talent comment est née la différence, les Noirs et les Blancs. Comment Tortue-mâle épousa la belle princesse...
Facétieux et enjôleur, il sait jouer de sa voix comme d’un instrument. Parfois grave, elle peut devenir aigüe, douce, forte, véritable musique venue du coeur de l’Afrique. Quelquefois aussi, le tam-tam et l’arc musical, "complices de la langue musicale"ont donné le ton à ses contes. Si petits et grands ont été suspendus à ses récits, c’est que ceux-ci étaient toujours riches d’amour, d’émotion, de joie. Ils semblaient issus des rêves les plus beaux d’un peuple qui a su conserver dans sa tradition orale des racines profondes et une culture originale.

NICE-MATIN

 

(...) Vêtu de couleurs et riche d’histoires, Rémy Boussengui perpétue la tradition orale avec une culture grande comme l’Afrique. Ses contes ont la saveur de la vie et la sagesse de la philosophie. Pour le public, c’est un vrai bonheur de les laisser intégrer son imaginaire.

SUD ALSACE

« Le silence est la toile sur laquelle ma parole va se poser... » - disais-tu hier, cher Rémy, Et quoi de plus merveilleux que de te suivre dans les allées de cette parole qui s’enflamme, se pose, se met à trembloter et se fait soudain tonnerre, pour déferler sur ton audience enchantée.
C’était un magnifique moment et à 7 heures moins cinq il sembla que le temps nous avait subitement rejoints après s’être suspendu sans que nul ne s’en aperçoive.
Eric Cattelain, Docteur en linguistique, Campus de Bordeaux

(...) Conteur généreux et de belle prestance, Rémy Boussengui a eu l’art de faire entrer immédiatement les enfants dans ses histoires d’animaux, à une époque où l’homme et l’animal parlent le même langage, où le lion mange à la table du roi.
(...) Soulignant sa palabre enchanteresse des accords mélodieux de ses instruments de musique traditionnels gabonais, il n’a cessé tout au long du spectacle d’interpeller les enfants, leur demandant leur avis sur telle ou telle chute d’une histoire, sur tel ou tel personnage.
Histoires amusantes, riches, et bien ficelées du «singe et de l’abeille», du «chasseur et de la mouche», elles sous-tendent, au-delà de la joie de vivre, des réflexions sur les différences de culture, sur la culture africaine, sur le pouvoir, sur la transgression des règles établies, etc (...)
LA MONTAGNE

(...) Qu’a donc à nous dire Tate Bouka ? (…) Tate Bouka ne sait pas quand il est né, mais il est né, c’est le principal. De là il va naître encore, devenir un homme par des rites initiatiques, il va apprendre à garder les secrets et entrer dans le monde du silence.
Le silence justement est dans le corps de son jeu, dans le corps de son texte : c’est aussi le silence de Rémy Boussengui qui est resté derrière le rideau pour laisser parler son père. C’est ce qui fait toute l’étrangeté et la particularité de notre position : Rémy et nous, sommes les simples spectateurs de son père qui, là, au centre, sur scène, est le conteur.
La structure du spectacle se met en place, le père peut rassurer son fils (son fils conteur) et se fait notre complice : "Tu vois mon fils, ça ne sert à rien de répéter". (...) Le texte ciselé, les étonnantes variations de voix vont se préciser. Rémy Boussengui a une grande force poétique dans le corps et dans l’âme. (…) Le superbe : c’est les termes que j’emploierais pour définir ce moment, une incarnation du superbe. Le mot est fort mais asseyez-vous dans la salle à la prochaine occasion et vous verrez !
(…) Tate Bouka comme revenu à la vie, fantôme de chair, incarnation d’une parole africaine y va sans ambages.Tate Bouka peut être fier de lui, parce que oui, je suis sûr que mon père serait très fier de moi si je lui rendais un hommage tel que celui-là. Merci Rémy.
FESTIVAL INTERCULTUREL DU CONTE DE VASSIVIÈRE

Avec une malice bonhomme mais redoutablement efficace, Rémy Boussengui transporte son auditoire en pays Gabon et tente de le métamorphoser en assemblée de village.
Le plus troublant est quand il nous invite à donner notre surnom, ce nom emblématique qui dit ce que nous sommes ou ce que nous voudrions être, là, tout de suite, sans avoir rien préparé... C'est un pur régal de nous voir bredouiller ou fanfaronner...
Grâce à cet exercice salutaire, au subtil tissage des histoires qui s'éclairent mutuellement et à la musicalité de la voix du conteur musicien, tout d'un coup, la quête de Kofi devient la nôtre. Le Gabon est ici !
FESTIVAL "LES ALLUMÉS DU VERBE"

Un seul conte a suffi à meubler la veillée. Mais c’était un conte à tiroirs, un conte un peu fantastique, un conte sur l’interdit, un conte où le rythme, le chant, les tamtam, les échanges entre le conteur et le public plongent ce dernier dans l’univers du conte africain. Le prétexte est très simple, et pas spécifique à l’Afrique : des filles qui ne veulent pas obéir à leur père, cela se trouve partout. Et un peu partout elles sont les victimes. C’est là cependant que les choses changent, que le traitement diverge. (...) Ce n’est pas un conte de fées européen qui se serait terminé par : ils se marièrent vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. mais Rémy Boussengui s’attache très vite l’attention de l’auditoire. Il sait raconter, il sait donner les intonations, il sait faire participer le public, et tient sans problème pendant plus d’une heure le fil de son histoire. (...)
JOURAL D’ENSISHEIM

 

 

 

 

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